jeudi 29 avril 2010

Petite pensée pour papa Jacques (1950-1994)

Il y a des jours qui reviennent chaque année, tel le jour de la marmotte. On se souviens de ce qu'on faisait, d'où on se trouvait, des gens qui nous entouraient. L'incompréhension, la tristesse et le regret nous accompagne jusque dans les bras de morphée... et nous ressentons le même effet des années plus tard, toujours à cette même journée. Malgré le temps qui passe, rien ne peut remplacer la perte d'un être cher. Les souvenirs, quant à eux, restent. Tant soit peu qu'on les brasse de temps à autres...

Le week-end dernier, je m'affairais à faire mes dernières boîtes à déménager et je suis tombée sur mes trophées de quilles. Les parties du samedi matin avec mon père, au salon de quilles de l'avenue Mont-Royal, en haut du McDo. Le simple fait de se retrouver à jouer chaque samedi ensemble était, je le sais aujourd'hui, un moment privilégié. C'est pas un sport glamour du tout, mais mon père m'y a quand même appris le travail en équipe, de soutenir nos coéquipiers, à être bonne perdante (mais je perdais jamais voyons! ), l'apprentissage de la patience (que je n'ai pas perfectionné avec le temps, ma mère vous le dira) et surtout d'avoir du fun entre amis. Avec le recul, je crois aujourd'hui que toutes ces choses sont sans doute, en partie du moins, le plus bel héritage que mon père ait pu nous léguer à mon frère et moi. Les richesses du coeur valent bien tout l'or du monde.

mercredi 28 avril 2010

Quelqu'un m'a déjà dit que je vivais dans un frigo!

Hiver 0217[2]
Je dois malheureusement abdiquer et donner raison à mon chum qui dit que je vis présentement dans un frigo! La preuve est qu'en ce beau 27 avril 2010, mère nature a décidé de se débarasser de ses pélicules pour nous les envoyer sur la tête. Ce matin, ça n'avait pas l'air d'être bien grave, on recevait à peine quelques flocons. Ce midi, en regardant par la fenêtre de la cafétéria, au boulot, le Stade Olympique restait de marbre en se laissant fouetter par des flocons qui tombaient à l'horizontale. C'est là que j'ai vraiment perdu mon sourire pour le reste de la journée et que je me suis mise à penser au retour à la maison. Il a été moins pénible que je l'aurais pensé ce retour, mais reste que de patauger dans la «sloche» et les trous d'eau qui voudraient bien geler, c'est vraiment vraiment pas l'idée qu'on se fait du printemps! Dire que ce weekend, je portais mes pantacourts capri, un t-shirt, des p'tits bas sport et mes souliers de toile pour déménager Soudainement, cet après-midi, ma déprime hivernale est sorti de son cocon de laine, m'a fait coucou et m'a dit qu'elle passait au moins le reste de la journée avec moi et peut-être plus. Espérons que c'est vraiment la dernière neige, j'ai vraiment pas envie qu'elle s'installe cette déprime Et pour la route, je vous laisse une 2e photo

Hiver 0218[1]

samedi 24 avril 2010

L' "Avant"

Aujourd'hui, frérot et moi attaquons le dernier sprint du démontage à l'appart, pour ensuite sortir ce que lui et sa douce vont garder. Je vous met les photos du ''avant qu'on sorte une bonne partie du stock'', car présentement c'est plus vide que ci-dessous. En fait, sur ces photos, mon divan, ma cuisinière, ma laveuse et mon frigo sont déjà partis. Je peux vous dire que ça fait écho là-dedans.
Appart-26e-Avenue [1] Appart-26e-Avenue [2]
J'ai donné la majorité de mes choses à la FQDI (Fondation Québécoise de la déficience intellectuelle) , parce que je n'avais pas envie de marchander en faisant une vente de garage (et être obligée de trimbaler tout ça dans des marches qui ressemblent à une échelle!) et ensuite parce que je sais très bien que certaines personnes ont plus besoin que d'autres. Mon but n'étant pas de me remplir les poches, mais bien de ne plus avoir toutes ces choses en ma possession, tout simplement. Si ça peut faire des heureux, eh ben ce sera tant mieux!
Donc aujourd'hui on démonte et on sort! Je vous reviendrai sur l' ''après'' plus tard

dimanche 18 avril 2010

Loin de la zen attitude

J'aimerais pouvoir être plus zen certaines fois. Comme quand je pose un store par exemple. C'est pas compliqué de visser 8 vis... pas plus que d'en visser une seule en fait vous me direz. Sauf que dans mon cas, elles ont la fâcheuse manie de ne pas écouter ce que je leur dit et de se sauver. J'ai perdu ma zen attitude plus qu'en masse aujourd'hui, mais enfin je ne dormirai plus à la belle étoile

Merci à ma mère qui, elle, a réussi à ne pas perdre son sang froid! Et surtout de m'avoir endurée!

dimanche 11 avril 2010

La p'tite dame de l'autobus 18

Je prends l'autobus tous les jours, ou presque. Il y a des jours ou je suis dans ma bulle et d'autres ou j'aime bien observer le comportement des gens. Curiosité de la nature humaine. Mais même si je n'ai pas entendu ce qui s'est passé, le langage corporel parlant de lui-même, j'ai très bien vu.

L'autobus n'était pas bondé, mais il n'y avait pas de place de libre. Un jeune homme hispanique (oui je précise ça a son importance), se lève et propose son siège à une dame d'un âge plus que respectable. Au lieu de se dire que le jeune homme est bien éduqué et gentil et de prendre sa place, le regard de la dame exprime une expression tout autre, sans compter le recul de son corps... et non ce n'était pas dû au mouvement du bus, car il était arrêté. Elle s'est même éloignée pour être certaine de ne pas être à côté du jeune homme.

La dame avait beau être conservatrice dans l'âme ( et dans sa tenue aussi d'ailleurs), mais elle aurait pu faire preuve d'un peu de délicatesse en ne montrant pas le dégoût que j'ai vu dans ses yeux, qui exprimait un racisme extrêmement prononcé. Si moi je l'ai vu et que ça ne m'était même pas adressé et que je me suis sentie mal pour ce gars-là, j'ose même pas imaginer comment lui pouvait se sentir!

Chose certaine, cette dame ne doit pas jouer au poker... parce que si elle y jouait, je ne pense pas qu'elle gagnerait souvent et se ferait plumer. Un peu comme son chapeau qui a perdu sa plume lorsqu'elle est descendu du bus

vendredi 9 avril 2010

Off

Off, la journée...
Off, mon cerveau...
Off, les lumières avant d'aller dormir!

Ce soir j'ai envie de tout «déplugger» et de tout mettre à off. Tout ce qui peut me demander de l'énergie inutile en fait. Je pensais avoir réussi à vendre mon lit hier, mais je me suis encore fait niaiser par quelqu'un qui cherchait à faire pitié! Je suis trop bonnace et ça, ça vient me gruger toutes mes énergies. J'ai voulu aider d'un bord et j'ai perdu une occasion de me débarasser de mon dernier gros meuble de l'autre. Tant que mon appart ne sera pas vidé, je vais avoir des problèmes pour bien dormir... ma tête spin autant que la p'tite roulette d'un compteur d'Hydro-Québec dans les gros froids d'hiver! Tellement que je pourrais vous scier une feuille de plywood avec tiens! Faut vraiment que j'éteigne la switch ce soir.

«Zen mon coeur», comme dirait quelqu'un ... ouais, ça je me le suis dis toute la journée!
Aller hop... je vais aller être zen dans mon lit douillet. En souhaitant que demain ne soit pas le jour de la marmotte...

mercredi 7 avril 2010

Définir

Mon blog commence à prendre forme! Tranquillement pas vite, comme dirait ma mère. Je me suis enfin décidée à créer des catégories pour classer mes billets, pour faire "propre". J'ai aussi viré la colonne de modules qu'il y avait à gauche, qui me gossait un peu trop à mon goût. Du coup, tous les modules se retrouvent à droite et je leur ai trouver des titres dans certains cas. On commence à respirer un peu ici-dedans! Je vais tenter d'être plus assidue pour poster des billets aussi. Ça me fera au moins un semblant de routine qui pourra me suivre aussi en France

J'ai aussi commencé à lister des blogs que je visite. Bon, pour l'instant y en a qu'un sur ma liste, mais d'autres viendront le rejoindre. J'ai débuté par le blog de "Danielle en Alsace" , car : c'est le premier que j'ai découvert sur Over-blog, je l'ai trouvé particulièrement diversifié et il a un humour que j'aime bien aussi. Je l'ai découvert en cherchant des blogs de Québécois expatriés et il m'a tout simplement accroché et plus d'une fois touché droit au coeur. En fait, ce blog m'a happée et m'a forcée à le lire depuis le début! Sans blague!