jeudi 29 avril 2010

Petite pensée pour papa Jacques (1950-1994)

Il y a des jours qui reviennent chaque année, tel le jour de la marmotte. On se souviens de ce qu'on faisait, d'où on se trouvait, des gens qui nous entouraient. L'incompréhension, la tristesse et le regret nous accompagne jusque dans les bras de morphée... et nous ressentons le même effet des années plus tard, toujours à cette même journée. Malgré le temps qui passe, rien ne peut remplacer la perte d'un être cher. Les souvenirs, quant à eux, restent. Tant soit peu qu'on les brasse de temps à autres...

Le week-end dernier, je m'affairais à faire mes dernières boîtes à déménager et je suis tombée sur mes trophées de quilles. Les parties du samedi matin avec mon père, au salon de quilles de l'avenue Mont-Royal, en haut du McDo. Le simple fait de se retrouver à jouer chaque samedi ensemble était, je le sais aujourd'hui, un moment privilégié. C'est pas un sport glamour du tout, mais mon père m'y a quand même appris le travail en équipe, de soutenir nos coéquipiers, à être bonne perdante (mais je perdais jamais voyons! ), l'apprentissage de la patience (que je n'ai pas perfectionné avec le temps, ma mère vous le dira) et surtout d'avoir du fun entre amis. Avec le recul, je crois aujourd'hui que toutes ces choses sont sans doute, en partie du moins, le plus bel héritage que mon père ait pu nous léguer à mon frère et moi. Les richesses du coeur valent bien tout l'or du monde.

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