Bonne St-Jean!

En ce 24 juin, congé férié et chômé (YÉÉÉÉÉ!!! ) , je poste un petit billet pour souhaiter une bonne St-Jean à tous les Québécois.

Peu importe l'endroit ou vos pieds sont posés sur la planète, je suis certaine que votre coeur et votre tête se trouve quelque part avec des amis ou de la parenté restés dans la Belle Province. C'est la journée clichée Québécoise de la petite bière, des vieux vinyles d'ici (Beau Dommage, Paul Piché, Offenbach, Corbeau, Félix Leclerc... la liste pourrait continuer longtemps encore), des rassemblements dans les parcs, des feux de la St-Jean, d'être fier d'être du Québec et de le montrer. Sortez vos drapeaux si vous en avez. Attachez-le sur votre galerie ou votre dos, accrochez-en un sur vot' char, promenez vous avec un mini drapeau acheté au magasin à une piasse, mais mettez le bleu et blanc à la mode pour aujourd'hui! Personnellement, je fais ma part ici, n'ayant pas de drapeau en ma possession. Et voici un lien sur l'histoire du fleurdelisé ---> Juste en cliquant ici

Bonne St-Jean!!!

Mise à jour

Comme vous pouvez le voir, mon blog a pris de nouvelles couleurs. L'été est à nos portes et j'ai troqué le rouge pour le vert

Aujourd'hui, un nouvel article à vous mettre sous la dent, ainsi qu'un nouveau module dans la colonne de droite : "Sans les mots!" À vous de cliquer pour aller voir de quoi il s'agit.

Bon dimanche!

Première partie - Visite de Provins (28 septembre 2009)

J'avais promis de faire un récit de mon voyage en France. J'ai conté de vive voix à pas mal de gens, mais je ne l'ai toujours pas mis par écrit. Je le fais avant tout pour garder une trace de ce voyage, car malgré les photographies, la mémoire oublie certaines choses. J'utiliserai le "nous" dans mes textes, la plupart du temps, étant donné que je faisais les déplacements avec Stéphane, mon amoureux :)


Voici donc la première partie de ce récit : Visite à Provins

Au départ, cette visite devait se faire un peu plus tard dans mon périple de 2 semaines. Une amie de Steph devait tout d'abord nous accompagner, avec son amoureux, dans le coin de St-Malo. Hélas, un gros pépin s'est produit du côté de son amie et comme nous l'avons appris plus tard que l'heure prévue du départ, nous avons remis le voyage vers la Bretagne le lendemain, afin de pouvoir partir tôt. Comme je n'avais pas vu Provins lors de mon premier passage en France, Steph a donc proposer de faire cette visite ce jour-là. Environs 1 heure de route pour se rendre, c'était raisonnable et nous aurions tout l'après-midi pour visiter.



Provins est en fait une ville, cité médiévale, située en Seine et Marne. La cité est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. La ville a un cachet bien particulier. À l'époque médiévale, Provins était une plaque tournante pour les marchandises entrant en France. Il y avait là une des plus gros marché du pays. Les commerçants s'y rendaient, s'approvisionnaient et proposaient ensuite leurs achats dans leurs villes respectives. Qu'on parle d'épices, d'étoffes, de vin ou tout autre produit, c'est de Provins que venaient les nouveautés une grande partie du temps.

Comme nous sommes partis sur l'heure du midi, nous sommes arrivés à Provins avec la faim au ventre. Stéphane m'avait parlé d'un resto qu'il avait déjà testé : Aux Vieux Remparts. C'est là que nous sommes allés nous remplir la panse! J'ai donné dans le classique, tout comme mon "guide", en prenant l'entrée de foie gras et le magret de canard en plat principal. C'était un délice! Nous avons même eu droit à une 2e entrée qui sortait de l'ordinaire : saumon fumé, dans une sauce au concombre et wasabi. La texture était un peu étrange, mais le goût incroyable.

Ayant fait le plein de forces nous nous sommes mis à visiter. Tout d'abord les sous-terrains de la ville. Il ne faut pas être claustrophobe à l'extrême, le plafond est bas et, en plus, on voit à peine devant soi lorsqu'on marche. Ces sous-bassements ont eu plus d'un usage, dont entre autres l'entreposage de certaines marchandises. Je dis certaines car les sous-terrains sont relativement humide, donc ne pouvait pas être entreposer là n'importe quoi.

À la sortie, nous nous sommes dirigés vers la tour César. C'est dans les passages de la tour qu'on se rend compte que l'humain a évolué. Les gens ne mesuraient clairement pas 1m85 à l'époque, car les portes, passages et plafonds d'escaliers sont relativement bas. Avec le temps les méthode de construction ont aussi changées : les marches dans cette tour sont d'une inégalité que j'ai rarement vue. Normal, puisqu'on n'a pas d'aussi anciens bâtiment ici au Québec. La charpente du toit est impressionnante à voir... ils n'avaient pas de grues n'est-ce pas! C'est le genre de visite que j'aime faire. C'était complètement déstabilisant et beau à la fois. Des visites comme ça j'en ferais tous les jours.

Il y a eu aussi la visite de l'église Saint Quiriace, qui est faite toute en pierre. Une église reste une église, mais ce sont les détails qui surprennent : un visage diabolique taillé dans la pierre, des peintures sur bois, le sol en pierre et non en marbre comme nos églises québécoises.

Le temps filant relativement vite, nous nous sommes payé une dernière visite : la Grange aux dîmes. Autrefois servant de marché couvert, aujourd'hui ce bâtiment abrite un musée qui nous fait connaître les marchands et métiers du moyen âge. Assez éducatif je dois dire, j'en ai appris pas mal. Faire le tour de ce musée prend environs 1 heure avec l'audio-guide.

En sortant de la Grange aux dîmes, petit arrêt dans une boutique de souvenirs. Stéphane a mis la main sur un mini format de liqueur à la rose (la rose est partout à Provins) et de mon côté j'ai craqué pour l'Hypocras. L'hypocras est une boisson, à base de vin sucré, arômatisée d'épices. J'ai donc pris une bouteille de cette boisson savoureuse.

Ainsi s'est terminé notre journée à Provins. Nous sommes rentrés à la maison après être allés chercher une pizza et avons mangé devant la télé. En soirée on a goûter la liqueur à la rose... trop parfumée pour mon pauvre petit moi. Je n'ai pas aimé du tout le goût, bien que j'en ai aimé l'odeur. Je m'en tiendrai à l'amaretto!

Site de la cité médiévale de Provins

Belle (1997 - 2010)

Un jour ou l'autre, il faut prendre ce genre de décision lorsqu'on a un animal. On voit la santé se déteriorer, on espère toujours que notre p'tite boule de poil reprendra du mieux. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Dans bien des cas, le contraire se produit et on se retrouve face à la décision de faire "endormir" notre petit compagnon qui venait mettre sa petite truffe noire tout partout.

Ma mère a dû prendre cette décision difficile dans les derniers jours. Belle, son petit shih-tsu adoré, n'en pouvait définitivement plus. Toujours contente de voir des gens autour d'elle, ses petites pattes avaient l'air de lui faire atrocement mal, sans compter le cancer qui la grugeait de l'intérieur. Bien que Belle-Belle nous manquera énormément, je pense que la bonne décision a été prise. On s'attache tellement à nos petites bêtes, que c'est aussi difficile de les laisser partir qu'un être humain qui nous est cher.

On se souviendra des bons souvenirs qui remonteront à la surface, mais en attendant, elle laisse un bien grand vide.