L'air de rien...

Et bien ça fera bientôt trois mois que je suis de retour en France!

J'ai donné peu de nouvelles sur le blog depuis tout ce temps, principalement par paresse, je l'avoue. Il serait vraiment trop long de tout raconter ce qui s'est passé dans ma vie depuis que je suis ici. Ça ferai un article interminable, mais je vais tout de même vous en raconter quelques bribes.

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J'ai donc pris l'avion le 6 octobre dernier, en compagnie de mon copain qui était venu voir mon entourage et un peu de l'Amérique du Nord, ainsi que mes deux chats, Gizmo et Misty. Malgré les apparences, les au revoirs ont été tout de même difficiles. S'en aller comme ça, loin de chez soi, a à la fois un côté très palpitant et joyeux, mais aussi une part de tristesse. On laisse derrière soi famille, amis et coins familiers, pour se retrouver en terre à peine connue, autant géographiquement que socialement.

Une fois arrivés à l'aéroport, les dernières bises données à la volée, valises et cages mises sur chariots, je me suis déjà sentie le coeur plus léger. L'enregistrement s'est fait sans anicroche et assez rapidement, bien que j'avais mes deux boules de poils. Le plus compliqué a été l'inspection des cages. J'ai du sortir tour à tour Gizmo et Misty, le temps que leurs cages passent aux rayons X. L'endroit où ça se faisait n'étant pas clos par une porte, j'ai eu bien peur que l'un ou l'autre se sauve de mon étreinte. Tout s'est finalement bien passé, mis à part que les cages étaient tellement légères qu'elles avaient du mal à passer le rideau de caoutchouc de la machine.

Cette fois-ci, l'attente pour l'embarquement me paru beaucoup moins long que les fois précédentes. En étant accompagné, le temps passe tellement plus rapidement! Le vol s'est plutôt bien passé, à l'exception des coups de coude que me donnait régulièrement mon voisin... qui a fini par comprendre qu'il pouvait déborder du côté de l'allée au lieu de déborder dans mes côtes Et dire que nous devions prendre un avion A330 à configuration 2-4-2 au départ! Malheureusement ça aura été un A310 à configuration 3-3-3

À l'arrivée, j'aurai mis moins de temps à passer le contrôle des passeports que mon copain. J'ai à peine eu droit à un bonjour en présentant mon passeport. La récupération des bagages et des cage s'est fait assez rapidement. Je m'attendais à attendre les chats plus longtemps!

Depuis notre arrivée, Gizmo se porte comme un charme. Misty quand à elle a eu droit à une hospitalisation chez le vétérinaire car elle avait cessé de manger. Ils l'ont réhydratée, elle a repris du mieux et a replongé de nouveau jusqu'à arrêter de manger. Elle a perdu pas mal de poids, mais elle boit bien. Je dois par contre continuer de la gaver à la seringue avec une gelée riche en nutriment. Laissons le temps faire son oeuvre en souhaitant qu'elle aille mieux.

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J'ai aussi eu ma première expérience en milieu de travail ... qui n'aura pas durée longtemps. À peine une semaine, au lieu d'un mois. Après une semaine, je n'avais toujours pas de copie de mon contrat de travail en main et l'ambiance était vraiment loin de ce à quoi j'ai été habituée au Québec. Être commis d'épicerie, y a rien là, j'ai vu pire comme boulot tout de même! Les ordres qui m'étaient données étaient presque constamment contradictoires.

Le samedi où j'ai démissionné, j'ai dû, avec un collègue, refaire une balle de plastique car il y avait eu un problème la veille et que tout c'était vidé de la machine. Mon chef, bien qu'il m'avait lui-même placé sur ce travail, s'est plaint que je n'avais pas placé grand chose en rayon! Ça a été la goute de trop pour moi. J'ai replacé mon stock à l'arrière, j'ai quitté et j'ai appelé celui qui m'avait embauché une fois rendue à la maison, au calme.

J'espère sincèrement que ma prochaine expérience de travail sera différente de ce que j'ai vécu! Humainement du moins...

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Le mois dernier, j'ai aussi fait mon inscription à une auto-école à Meaux. J'ai donc débuté mes cours de code et tente d'y aller le plus souvent possible. Pour les Québécois, les cours de codes, c'est les cours théoriques précédant l'examen théorique. On doit passer cet examen avant de pouvoir débuter les heures de conduite en auto-écoles.

Par contre, afin de déterminer environs le nombres d'heures de cours sur route nécessaires à la passation de l'examen pratique, ils font passer une évaluation derrière le volant. J'ai donc passé cette évaluation le 25 novembre dernier. Bon, d'après le moniteur et sa grille d'évaluation j'aurais besoin de plus de 50 heures de pratique... ça reste à suivre. Il faut dire que je n'avais jamais mis les pieds du côté conducteur! On verra bien, d'habitude je suis plutôt bonne élève

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Pour récapituler, depuis que je suis revenue en France, il y a eu :

• La demande en mariage officielle de mon copain
• Le premier boulot
• L'apprentissage du code de la route
• La fête de la Ste-Catherine (eh oui, pas mariée passé 25 ans on doit porter le chapeau de la Catherinette ici )
• Mon chum qui a décidé de changer de voiture
• Gizmo qui a droit à du pâté tous les matins (Il peut dire merci à Stéphane, car avec moi c'était à l'occasion!)
• Misty qui est toujours malade malheureusement
• Du magasinage chez Ikea
• Apprendre à me servir d'une friteuse
• Mes premières patates au micro-ondes
• Mes premiers bonbons au chocolat que j'ai fait toute seule comme une grande
• Première choucroute... que j'ai pas aimé. Je suis tellement pas charcuteries
• Assister à des émissions télé en studio (certaines sont bien, d'autres on s'en serait passé!)
• Noël dans la belle-famille!

Et pour terminer, le fameux achat spécial dont je vous parlais dans mon billet précédent ... Indochine a prévu des dates les 1er et 2 février au Zénith de Paris. Comme je suis super chanceuse (à lire avec un ton ironique), je n'ai pas pu décrocher de place ni pour une, ni pour l'autre représentation. Vivement la tournée que mon fiancé et moi puissions nous en mettre plein les oreilles!

On reprend le collier... France 2011-2012

Il est tard, ou très tôt si on se place de mon point de vue, mais comme je n'arrivais pas à dormir, j'ai décidé de passer laisser un mot sur le blog.

Je vais reprendre mes écrits sous peu, pour vous faire partager la fin de l'année 2011 et l'année 2012 que je passe actuellement en France.

En attendant, au dodo pour ma part. Je dois me lever samedi matin pour faire un achat "spécial"... Je vous en reparle

Ça brasse!

Je peux dire que ça brasse depuis vendredi.

C'était ma dernière demie journée de travail. La dernière page du chapitre boulot à Montréal s'est tournée. J'espérais que le temps passe rapidement et ce fut le cas. 5 heures qui ont passées telle une flèche. Les "au revoir" se sont passés rapidement et avec le sourire comme je l'espérais. C'est moins pénible comme ça. Il me reste juste à aller retourner mes cartes d'entrée et d'employée et ce sera complété Mes collègues et moi avons échangé courriels et fait des ajouts sur Facebook, donc on pourra garder contact.

Ensuite, samedi soir, mon frère et sa douce sont venus me porter mon ancien lit en prévision de l'arrivée de mon chum mardi. J'ai donc dû jouer à Tétris pour faire entrer tout ça dans la chambre. On tasse le lit simple, on empile les boîtes, on rentre le lit double, on fait le lit... J'ai pu dire mission accomplie vers 3 heures du matin et je suis ensuite tombée comme une roche pour dormir!

Depuis hier, les émotions se bousculent. Mon cerveau émerge de temps en temps dans une prise de conscience qui me fait monter l'eau aux yeux. À deux semaines et quelques jours du départ, c'est comme si un déblocage se faisait. Que mes neuronnes font maintenant la connection que je m'apprête à changer de vie. J'ai hâte, mais en même temps ça me fout un peu la trouille (même si j'ai déjà passé 3 mois là-bas, car ce sera pas pareil là). Je sens que ça va se calmer seulement une fois assise dans l'avion, à côté de mon amoureux, et que les roues du gros oiseau auront quitté le sol.

D'ici à ce que l'envol pour la France se fasse, il reste tout de même deux semaines pour montrer un peu l'Amérique du Nord à mon copain. On va tenter de respirer et de bien en profiter, pour visiter et se gaver de toutes sortes de bonnes choses. Je tenterai de vous revenir avec des billets sur le séjour de Stéphane et qui sait, peut-être aura-t-il le l'envie de vous le décrire lui même :)

Le train-train voyageur

C'est quoi ça le train-train voyageur? Et bien c'est ce dans quoi je suis en ce moment : on pense, on liste, on fait le tri, on prévoit ce dont on peut se passer ou non, on s'assure que toutes les formalités de voyage sont en ordre (passeport, visa, certificats pour animaux si on amène nos boules de poils). Plus le voyage sera court, moins y en a à penser. On pensera pas aux mêmes articles à mettre en valise pour une semaine dans le sud que pour un an, voir plus éventuellement dans mon cas, en France.

Je dois donc condenser ma vie dans 25 kg de bagages en soute et 10 kilos de bagages cabine, maximum. Important de penser à tous nos papiers officiels qui pourraient servir (Avis de cotisation du gouvernement, lettre de couverture de la RAMQ, diplômes, CV, certificat de naissance... ce dernier je le commanderai par internet quand j'en aurai besoin)... et on espère ne rien avoir oublier pour pas galérer.

Cette semaine j'ai finalisé les certificats pour le transport de mes deux minets à l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments, à Ville d'Anjou. Pour ceux qui prévoient voyager avec leurs animaux, c'est un passage obligatoire afin de faire viser les papiers remplis par le vétérinaire. Ils apposent leur étampe et octroient un numéro de certificat officiel pour permettre le voyage. Ma vétérinaire ne m'avait pas prévenue, mais cette action coûte 20$ par certificat à faire étamper. Et hop, 40$ en moins en poche... Il faut vraiment adorer ses animaux pour dépenser autant. Le montant total déboursé en bout de ligne s'élève maintenant à 922$ (bon, j'ai arrondi le montant au dollars près là ).

Par ailleurs, il reste à peine plus de 2 semaines avant l'arrivée de mon chum! Après tous ces mois à attendre, je suis de plus en plus fébrile à l'idée de le retrouver enfin. Je commence à ne plus tenir en place, j'essaie donc de m'occuper l'esprit du mieux que je peux. Dimanche après-midi, on a enfin pu boucler notre périple pour New York. Restera à planifier le séjour à Québec, dont je devrais m'occuper lundi ou mardi. En prévoyant de petites pauses entre nos escapades, on ne devrait pas être trop fatigués au bout des 2 semaines où Stéphane sera en Amérique.



On compte aussi se garder du temps pour voir ou revoir certains amis communs rencontrés sur le net depuis les 12 dernières années. On doit bien se garder du temps pour eux aussi! Ça s'annonce donc chargé en rencontres et petits voyages de toutes sortes, mais je pense que ce sera vraiment agréable .



Passez un bon lundi et profitez-en bien si vous êtes en congé aujourd'hui!

Ça avance, mais semaine folle!

La semaine a été telle une vraie superball : ça rebondissait de partout! Je ne suis donc pas fâchée que la fin de semaine soit enfin là pour me reposer un peu.

Moi, mes 2 chats et une vétérinaire

Tout d'abord, samedi matin dernier, ça a été à mes deux minets de faire leur visite chez le vétérinaire. Voulant me débrouiller seule, j'ai donc appelé un taxi en spécifiant que j'avais deux chats à apporter au véto. Ils ont pas averti le chauffeur qu'il y en avait deux et ce dernier a accepté seulement quand je lui ai dit être mal prise. En plus, je payais par carte de crédit pour le voyagement... mais selon lui, à cause des frais, normalement ils ne prennent pas des courses payées par ce moyen de paiement en bas de 10$. Pour le remercier de son amabilité, j'ai donc complété la transaction par un pourboire plus généreux pour atteindre ce montant.

Après m'être annoncée au comptoir, j'ai donc fait connaissance avec deux Shih-Tzu, un Yorshire toy nommé Whisky, un chat nommée Tiger (il était vraiment ÉNORME!) et le chat en liberté de la clinique. La vétérinaire avait déjà tout préparé quand je suis arrivée dans la cabine. Elle disait qu'il ne lui manquait qu'à imprimer les formulaires à remplir. Ça n'aura pas été nécessaire puisque, prévoyante, j'avais apporté 2 copies à faire remplir Donc examens, vaccins de base et de rage et micropuces... combien au final pour mes deux chats? Accrochez-vous bien... 381,65$!!! Ce n'est pas donné, mais maintenant ils sont en règle pour entrer en territoire Français. Il ne me reste qu'à passer à l'ACIA (Agence Canadienne d'Inspection des Aliments) pour faire étamper les formulaires en bonne et due forme. L'ACIA est responsable aussi de l'import et export des animaux en plus des aliments pour votre information

Je ne suis pas revenue à la maison en taxi, même si c'est pas l'envie qui manquait. J'ai donc pris le bus, mais c'était quelque chose! Malgré ça, tout s'est bien passé chez le véto (même pas un miaou ou de tentative d'évasion) et à part Misty qui a fait ses besoins nerveux dans la cage au retour, ils sont revenus indemne de cette aventure.

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Un voyage pour l'assurance

Lundi, après le travail, je me suis dirigée chez Voyages Campus (succurale Côte des Neiges) pour l'achat de mon assurance voyage complète. J'ai ainsi pu, en face à face, poser toutes les questions que j'avais sur leurs différentes couvertures disponibles. La dame hyper gentille, a répondu avec le sourire à toutes mes questions et a rempli ma demande. Elle m'a ensuite lestée de près de 700$... ouch, ça fait mal au compte en banque de voir ce montant!

Au retour, j'ai acheté mes enveloppes Xpress Poste pour l'envoi de mon dossier PVT au consulat général de France à Montréal.

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Après "Les dents de la mer", "Les dents de la rue Aird"

Ensuite, ce fut un début de semaine tranquille... jusqu'à mardi 15h50. À la sortie du boulot, je me rend comme d'habitude à mon arrêt de bus pour le retour à la maison. La seule chose c'est que ce soir là, j'ai croisé un chien Grand Danois, qui était avec sa maîtresse et en laisse. Malgré la précaution de marcher le plus chacun à l'extrême de notre côté de trottoir, pour la maîtresse et moi-même, ça n'aura pas été suffisant. Le chien a décidé qu'il voulait goûter un bout de mon coude et m'a "snappée" sans signe avant coureur. La propriétaire du Grand Danois était très confuse car jamais son chien n'avait agit de la sorte et m'a assurée que tous les vaccins étaient à jour. Malheureusement, dans la panique et le choc, je n'ai pas pensé prendre ses coordonnées.

J'ai rincer la blessure à l'eau en rejoignant mon arrêt et une fois rendue à la maison j'ai bien nettoyé à l'eau savonneuse et j'ai téléphoné Info-Santé au 811. L'infirmière m'a alors conseillé un bon antiseptique et de me présenter le plus tôt possible en clinique pour renouveller mon vaccin pour le Tétanos. Ce que j'ai fait dès le lendemain matin.

Avec notre très peu performant système de santé, j'ai perdu plus de cinq heures de mon temps (ainsi que ma journée de travail) pour voir un médecin cinq minutes et avoir un vaccin donné par une infirmière presque 10 minutes plus tard. En incluant l'attente pour réaction allergique possible après le vaccin, le "rendez-vous" aura duré environs 30 minutes.

Morale de cette histoire : prenez pas le même côté de rue qu'un grand chien. Même quand on prend nos précautions on peut avoir des surprises.

Aujourd'hui, samedi, les traces laissées commencent à bien cicatriser et le bleu, provoqué par la pression du "snap" du chien, évolue en couleurs vers la guérison aussi. C'est donc sur la bonne voie.

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Paperasses, paperasses

Après la journée passée en clinique, je me suis attelée à monter mon dossier pour le PVT. J'ai rassemblé les originaux et les photocopies demandées pour la demande du visa, ai révisé le dossier 4 fois pour m'assurer que tout y était et j'ai pu fermer l'enveloppe. Juste avant le souper, j'ai déposé le tout au comptoir postal le plus près. Et c'est parti!

Dès le lendemain, j'avais un courriel du service des visas. Ils ont bien reçu mon dossier, mais affirment qu'il manque la preuve de responsabilité civile! Je me dis que c'est impossible, elle y était, j'ai tout revu 4 fois! Ils me laissent une semaine pour leur faire parvenir parvenir le tout par fax, courrier ou en main propore. Ne me laissant pas décourager j'ai donc rempli de nouveau la feuille d'attestation sur l'honneur de souscrire à la dite assurance à mon arrivée en France. J'ai faxé le tout ce matin avec une note explicative de mon envoi.

Il reste maintenant à garder les doigts croisés pour que tout soit reçu et que mon dossier soit instruit le plus rapidement et efficacement possible. Je respirerai bien de nouveau quand j'en aurai des nouvelles.

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de semaine!

Voyageurs en devenir

Ce soir, je voulais vous présenter deux futurs voyageurs. Ce sont mes deux belles boules de poils (vraiment pleines de poils, s'en est hallucinant) : Gizmo qui prend la pause assis dans mon ancienne cuisine et Misty qui jouait à la diva dans mon ancien lit. L'un est roucouleux, je le surnomme "Le Pigeon", car il est super bon immitateur. C'est mon gros matou gris et blanc. L'autre petite qui est blanche et noire est surnommée "Le Petit Moteur". C'est fou comment Misty ronronne fort quand elle veut! Ça a le don de me calmer quand vient le temps de dormir. Elle se colle près de mon oreiller et c'est pas long que je me retrouve dans les bras de Morphée!    

Lors d'un de mes derniers billets, je vous ai parlé de mes chats que je devais préparer en vue de mon voyage outremer : cages à acheter, vaccins à faire donner, micropuces à leur faire implanter. Et bien ce soir en revenant du travail, je leur ai trouvé leurs cages D'ailleurs, Misty a bien vite adoptée celle que j'ai déjà assemblée (photo à l'appui) et elle se prélassait allègrement dedans tout à l'heure. Gizmo avait l'air moins certain. Il s'est assis dedans, mais ne s'est pas attardé. Pourtant, il avait bien l'air jaloux de sa copine. Ça lui passera quand j'aurai monté sa cage sans doute

Misty qui prend déjà ses aises dans sa nouvelle cage

Petite virée du dimanche à Dannemois et Fontainebleau (10 octobre 2010)

Par un petit dimanche frais mais tout de même ensoleillé, suite à la proposition de la maman de Stéphane, nous avons pris la route (Steph, ses parents et moi) pour aller visiter le Moulin de Dannemois. Nous avons d'abord roulé vers Melun, coin où le père de Steph a grandi, pour s'arrêter un peu après pour déjeuner. Notre choix s'est arrêté sur une crêperie. Les crêpes étaient bonnes, mais pour le service on repassera! Les gens autour commandaient et recevaient leurs repas sans anicroches, mais notre table était boudée pour on ne sait quelle raison. Pourquoi pas un pic-nic la prochaine fois?

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le Moulin de Dannemois, il s'agissait d'une des propriétés de Claude François. Aujourd'hui, ce sont des particuliers qui possèdent ce domaine. Ils y ont ouvert un restaurant dans lequel un personnificateur de Cloclo performe les weekends, au plus grand plaisir des fans nostalgiques. Personnellement, je n'ai pas connu cette époque. Il faut dire que le chanteur est décédé plusieurs mois avant ma naissance, mais reste que je trouvais que ça pouvait être une visite sympa. Mon copain et moi avons donc visité le domaine en visite de groupe, pendant que ses parents prenaient de l'air (eux, ayant déjà fait une visite auparavant).



Notre guide était de toute évidence une grande fan de Claude François. Assez nostalgique dans ses propos, n'hésitant pas à parsemer son discours de : "voici le truc de Claude François", "voilà la table de Claude François", "Ici vous pouvez voir plusieurs costumes de scène de Claude François". Un peu saoulant comme discourt, comme si on ne savait pas que CLAUDE FRANÇOIS y avait habité! Je pense qu'il était inutile d'en faire la précision tout au long du parcours, les gens ne sont quand même pas débiles et savent où ils ont mis les pieds.

Mis à part la répétition à outrance du nom de l'artiste, c'était une petite visite joviale et relaxe. C'était sans compter les papotages d'un homme d'un certain âge du groupe visant à polémiquer sur le décès et l'héritage du chanteur. Propos qui ont bien fait tourner en bourrique notre guide, qui est monté sur ses grands chevaux et qui a frustré au maximum l'homme en lui sommant de ne plus parler de ça. Ça nous a bien fait rigolé cette petite altercation.

Voici en image ce qu'on a pu voir du moulin. À noter qu'une partie de la visite se passe en intérieur, dans ce qui était appelé la "Maison Américaine" et que les photos intérieures y étaient interdites. Donc vous allez voir le dehors seulement :

En faisant la file pour descendre au bord de la piscine... l'homme aux cheveux gris au milieu est celui qui s'est fait sommé de se taire hehehe

Après ce tours guidé d'environs une heure, nous avons repris place en voiture et avons été visité une verrerie artisanale qui se trouvait non loin de là. Il y avait une boutique impressionnante d'objets tous confectionnés en verre, de toutes sortes de couleurs, mais à des prix peu abordables pour mon portefeuilles. On pouvait aussi y retrouvé l'atelier où les artisants expliquaient leur travail et les manoeuvres pour arriver à fabriquer tous ces objets. J'ai pu entendre les explications, mais n'ai jamais pu voir les procédés tellement y avait de gens entassés devant moi. En plus, il y régnait une chaleur presque suffocante, à cause des fours, que j'avais peine à tolérer. Que voulez-vous, le dimanche c'est la journée de la sortie famille pour plusieurs, alors ce n'est pas étonnant de voir autant de gens dans ce genre d'endroit.

Pour terminer la journée, nous sommes retournés vers Fontainebleau. Vu l'heure qu'il était, il était impossible de visiter le château malheureusement. Par contre, les jardins étaient encore ouverts pour une bonne heure et nous avons pu en profiter un peu. Monsieur le Papa de Steph m'a expliqué, en bon ancien du coin, que les gens faisaient souvent des visites le weekend à cet endroit et qu'eux le surnomaient "Bleau".











Ça a bien clôturé la journée et nous sommes reparti vers le nord de la Seine et Marne ensuite. C'était sans compter qu'il y aurait des bouchons de circulation sur la route. Le chemin du retour a donc été presque du double comparé à l'aller. Monsieur le Papa et moi on en a même profité pour roupiller un peu. Les journées au grand air, ça fatigue mine de rien

L'aventure continue

Après un retour au boulot sous le signe de la chaleur la semaine dernière, on pense à la suite de l'aventure. Ça aura prit du temps, mais finalement ma douce moitié a planifié sa venue en sol Québécois. Il arrivera le 20 septembre prochain, pour un petit deux semaines qui sera sans doute bien rempli. D'ici son arrivée, nous allons tenter de préparer une ou deux escapades, histoire qu'il ne voit pas seulement Montréal. J'ai bien hâte qu'il arrive. Le temps passe, mais pas assez rapidement à notre goût encore d'ici les retrouvailles.

Dans les deux prochains mois, il y aura donc pas mal à faire puisqu'on projette retourner ensemble en France. Je vais envoyer un dossier PVT (Programme Vacances-Travail) au consulat de France dans les prochaines semaines. Ce programme me permettra de vivre là-bas en séjour régulier, tout en me permettant de trouver du boulot et expérimenter tous les aspects de la vie en France. Ce que je ne pourrais pas faire en séjour touristique. Stéphane et moi serons donc réunis pour la prochaine année et on pourra donc voir à la suite des choses sans être trop pressés par le temps. Un ou deux aller-retour, ça peut aller, mais au point où on en est, ça devient difficile émotivement parlant.

Les prochaines semaines seront donc remplies de formalités à remplir pour déposer mon dossier et aussi préparer mes chats qui me suivront (trouver les cages, faire faire leurs vaccins, faire remplir leursdossiers sanitaire chez le véto). Ce sera pas une mince affaire tout ça, mais l'aventure en vaut la peine.

En haut de page, ça peut vous paraître enfantin, mais j'ai mis un décompte d'ici au 6 octobre prochain. Ça me fait bien rigoler ce genre de truc alors pourquoi me priver

En terminant, dans la section "J'aime et visite ... " j'ai ajouté le site PVTistes.net oùj'ai trouvé pas mal d'infos sur le forum en ce qui concerne les PVT. Il y a une petite section du forum réservé aux Canadiens voulant bénificier du programme en France. Pour les intéressés, allez faire un tour sur PVTistes.net

Pour la suite, je continuerai mon récit sur mon voyage de l'automne dernier, en écrits et en images comme toujours. Le prochain billet devrait plaire aux fans de Claude François

Retour sur le déménagement du 18 juin

Comme écrit dans mon dernier billet, nous avons déménagé. Quand je dis nous, je parle de ma mère et moi. Nous n'avons pas bougé loin (même bloc d'appartements mais un palier plus bas), mais quel calvaire ce fut et ce à plusieurs points de vue.

On bouge
Tout d'abord il y a eu le retard de nos déménageurs. Attente d'une demie heure? Une heure? Deux heures? Non!!! On a attendu cinq, oui 5, bonnes heures! Par chance que nous n'avions pas besoin de camion pour bouger, car leur camion les avait laissé tomber après leur premier déménagement de la journée. C'est donc le patron qui a reconduit ses hommes jusqu'à chez nous après s'être longuement excusé à ma mère par téléphone. Malgré le retard, la suite s'est assez bien passée. Pour tout descendre,ça aura pris quatre heures à nos deux déménageurs Russes. Ils n'ont pas traîné et, contrairement à d'autres déménageurs, ils n'ont pas eu besoin de démonter les portes de frigo et de cuisinière pour passer le tout dans les cadrages de portes.

Constat final : Retard très long, mais pas cher pour quatre heures de travail (à peine plus de 200$ pour cette période de l'année, c'est donné).

Le trou
Avec notre sécheuse, quand même assez récente, il nous fallait un trou de sécheuse de 4 pouces de diamètre et un tuyau métalique pour aller vers l'extérieur de la maison. Malheureusement, le trou fait dans la brique et dans les armoires était de même pas 3 pouces. Mon frère a tout expliqué au proprio et ce dernier a fait le trou dans la brique et à côté de la cuisinière. Mais... il n'a pas vérifié en dessous des armoires et pas installé le tuyau (auquel nous devions raccorder notre tuyau accordéon en métal) qui devait se rendre à la bouche extérieure.

Résultat : Frérot a dû tout acheter à la quincaillerie, faire le travail lui-même et forcer comme un bon pour faire un trou de 4 pouces dans la cloison intérieure des armoires, qui sont vraiment exiguës. Il est quand même arrivé à faire le boulot, mais pas sans dégouliner de sueurs (et de quelques gouttes de sang, par mégarde). Comme on dit : il était à boutte! Bien que l'ayant déjà remercier, je tiens à le redire : MERCI mon frère!

C'est pu une ligne sèche, c'est pu de ligne pantoute!
Le dernier point, mais non le moindre, justifie à lui seul que je mette ce billet dans la catégorie "Coup de gueule" de mon blog.

Il y a quelques mois, ma mère a changé le câble ordinaire, Vidéobidule, pour le dernier service à fibre optique de Belodrame. Oui je sais, je donne pas les vrais noms, mais si vous êtes Québécois vous connaissez très bien ces deux compagnies qui se font une rude concurrence. Donc, nous avions le service de fibre optique dans l'ancien appartement et ma mère avait passé commande pour notre déménagement en avril.

Nous devions donc recevoir le technicien installateur le 20 juin en avant midi. Rendu à midi le 20 juin, toujours pas de nouvelles. Belodrame a donc reçu un premier appel de la part de ma mère. On lui a donc dit que notre commande serait honorée le 23 juin en avant-midi. Le 23, rebelote, aucun tech qui se présente à notre domicile. S'en suit un appel au service Belodrame, puis un autre le 24 et un autre le 25! Le 25 juin en toute fin de journée, on reçoit enfin un technicien qui nous branche (généreusement je dois le dire, car il était à la fin de ses heures de travail), mais qui a reçu une demande que pour le téléphone! Ma mère a donc recontacter le service à la clientèle pour avoir une date pour le câble. Ils lui disent le lundi sans faute.

MON OEIL!!! Toujours pas de nouvelles à l'heure du midi. Cette fois, JE rappelle, extrêmement mécontente (mais tout de même polie). Je raconte toute l'histoire à la pauvre fille au bout du fil et sort la menace suprême : " Si vous ne faites rien, c'est fini, on s'en va chez Vidéobidule!" C'est drôle, mais même pas deux heures plus tard, le service des rendez-vous me rappelait pour dire que le lendemain le tech serait là et que l'on me rappellerait dans la demie heure pour confirmer les heures. Pour une fois ils ont tenu promesse, le téléphone sonnait 30 minutes plus tard, exactement, pour dire qu'en début d'après-midi, le 28 juin, le tech serait sur place.

RRRRRRoulement de tambour ( ou sonnette à la porte, c'est à votre convenance) ... ENFIN, vers 12h30, le technicien est arrivé et a installé câbles et récepteurs comme promis! Quand je lui ai raconté toute notre histoire, les yeux lui sortaient littéralement de la tête, c'est pas des farces!

Nous avons donc passé 10 jours loin de la civilisation moderne, ou presque, car j'avais quand même le cellulaire de ma mère pour aller jeter un coup d'oeil sur Facebook (et le mien pour parler à Stéphane sur MSN). Retour aux lampes à l'huile et au point de croix comme passe-temps. Non c'est pas des blagues, j'ai drôlement avancé le travail de point de croix que j'avais débuter il y a plusieurs mois, en France. Il est presque terminé même!

Tout est bien qui fini bien, mais maudine que j'ai pu bouillir de rage pendant 10 jours!

Pour terminer, je tiens à dire un gros, mais vraiment gros, merci (en mon nom et celui de ma mère) à: frérot, belle-soeurette, mononc' Roland (même s'il a pas internet, faut pas l'oublier car c'est lui qui a pansé mon gros bobo fait au cutter pendant le déménagement ) et Maaam Baker pour leur grande aide dans ce fouilli de boîtes qu'il a fallu faire et déménager. Merci tout plein pour votre aide!!!

Pour le prochain billet... et puis non, je vous le dis pas tout de suite. Mon prochain billet sera une suprise

Rendue un palier plus bas

Ahhhh enfin le déménagement est passé et la connexion internet est revenu sur l'ordi (après 1 semaine d'attente)!

Je vous conterai ça un peu plus en détail d'ici quelques heures. Là j'ai à aller terminer le nettoyage des vitres de notre ancien appart, passer un coup de chiffon dans le fond du bain et ramasser tout mon bardat avant de remettre les clés aux nouvelles locataires.

Je vous rejase ça ce soir

En rénovation

C'est moi ça : JE suis en rénovation. Un peu comme une maison dont on aurait abattu les murs secondaires, pour ne garder que les murs porteurs. Ne garder que l'essentiel, pour rebâtir de nouvelles divisions plus adéquates. J'ai été chercher mes outils et j'ai commencé à bricoler.

1ere pièce rénovée : Stress
Je me suis aperçu que cette pièce de moi-même occupait la plus grande partie. Stress, pour attraper le bus. Stress, pour être à la hauteur. Stress, pour avoir le temps de tout faire. Stress, parce que j'ai oublié de faire quelque chose. Vous voyez le topo? Je stressais à tout va, car ma pièce lui étant dédiée était vraiment, mais vraiment trop grande. Y avais beaucoup trop de place pour emmagasiner là-dedans. Je garde donc le minimum et j'en fais mon garde-robe d'entrée.

2ème pièce rénovée : Parents et amis
La pièce de départ avait déjà une bonne proportion, contenant de bons éléments. Je vais tenter de l'égailler un peu : enlever le tapis poussiéreux, mettre une plus grande fenêtre. C'est en quelque sorte mon salon. L'élément convivial et éclairé dont on a tous besoin, dans les bons comme les moins bons moments. La base pour se changer les idées.

3ème pièce rénovée : Alimentation
Vous vous doutez bien qu'il s'agit de la cuisine (et par le fait même, le garde-manger). Là aussi y a place à amélioration. La poubelle va travailler dur dans les prochaines semaines! Depuis trop longtemps, ma maison a tendance à garder tout ce qui est pas bon pour moi. Qu'on parle de gâteau, chocolat, pain en trop grande quantité, boisson gazeuse et toutes les autres cochonneries existantes... va falloir que ça prenne le bord. Ça prend trop de place et ça gâche le décor.

4ème pièce rénovée : Loisirs et détente
Celle-ci n'a pas besoin d'être grande, mais de contenir du temps de qualité. Que ce soit pour regarder un film, lire un livre, écouter de la musique, méditer, ou encore faire des petites bricoles (dessin ou point de croix), l'important c'est d'occuper l'espace de bonne façon et de se renouveler de temps à autre.

5e pièce rénovée : Estime de soi
Cette pièce n'est pas la plus évidente à meubler. Les accessoires y sont disparates et pas toujours droits. La surface n'était pas très étendue au départ et je décide donc de l'agrandir un peu. À peine, juste pour dire que ça me redonne un aplomb supplémentaire. J'en aurai bien besoin avec ce qui se dessine devant.

6e pièce rénovée : Amour
Ça c'est la plus grande pièce. Toujours pleine, elle est douillette, chaleureuse, donne des ailes et nous montre à quel point on est vivant. Cette pièce a subit un agrandissement considérable, 50%, depuis Septembre 2009 et elle continuera de s'agrandir dans les prochaines années. Je ne demande pas mieux.

Je ne suis pas une pro des rénos, mais je pense que je me débrouille quand même bien avec les outils que j'ai. Je termine ce qui est en cours et je serai d'attaque pour continuer mon chemin.

C'est dimanche... allons à l'église! (3 Octobre 2010)

En ce dimanche, je vous souhaite joyeuses Pâques et vous met en ligne ce très long billet. Un bon mélange d'écriture et d'images

Faut se l'avouer, en France, le dimanche, c'est pas le jour pour aller faire des courses (qui serait mon sport favori selon mon copain hehehe). Beaucoup de commerces, sauf peut-être dans les hauts lieux touristiques, ferment leurs portes vers midi (quelques fois 13h) et parfois restent même carrément fermés ce jour là. C'est là qu'internet intervient pour nous sauver de l'ennui et nous montrer ce qu'on peut visiter à moins de 2h de route.

Comme c'était dimanche, on est resté dans le thème dominical et avons décidé d'aller à l'église. Et non, ce n'était pas pour une autre visite de Notre-Dame à Paris. Pas que c'est pas une jolie cathédrale, mais il faut savoir varier un peu. Donc on change non seulement de ville mais aussi de région, pour se retrouver en Champagne. Nous avons donc mis le cap sur Reims pour aller voir la cathédrale... Notre-Dame! Eh oui, pour le nom ça, ça change pas par contre .

En coupant par les vignobles, j'ai continué mon apprentissage des panneaux avec les lieux-dits. Il s'agit de panneaux écrits en blanc sur fond noir. Vous pouvez en voir exemple et description en suivant le lien suivant : Lieux-dits - Wikipédia.

C'était une superbe journée de début d'automne. Le temps était tempéré et le soleil de la partie. On s'est arrêté pour se restaurer en chemin. Je ne ferai pas de publicité ici, mais rappelez-vous que pas grand chose n'est ouvert le dimanche. Alors, ça vous donne une idée du lieu? Un seul indice : Fast food. Passons .

Une fois arrivé à Reims, Steph stationne à quelques rues en contrebas de la cathédrale. 5 à 10 minutes de marche de plus ou de moins, en une si belle journée, y a rien là.

À part les échafaudages servant à faire la restauration d'une partie de la façade, il faut avouer que ça a de la prestance! Sur la droite, se trouvait un chronomètre faisant le décompte pour l'anniversaire de la cathédrale. Tout de même 800 ans, ça se fête bien non?! Toujours sur la droite (que je n'ai pas pris en photo), se trouve le Palais du Tau. Les deux édifices ont un lien. En fait, cette église était le lieu de couronnement des rois de France et le Palais du Tau accueillait ces derniers à l'occasion de cet événement.

En voyage, je me fais toujours un devoir de visiter les églises sur mon chemin. Sans doute parce que cela ravive en moi un sentiment de sécurité qui remonte à mon enfance. Ces lieux ont le don de me redonner un calme que je ne trouve nulle part ailleurs. Malgré la grandeur de ces endroits, ils forment, par le silence et la quiétude, un genre de cocon apaisant. Je ne vois pas comment l'expliquer autrement.

Voici donc en image, la première partie de notre visite :

Vitraux conçus par Chagall

Après ce tour au premier étage, on est sorti prendre un peu l'air sur le parvis. J'en ai profité pour prendre quelques clichés de détails extérieurs de la cathédrale.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers le Palais du Tau, afin de le visiter aussi. En entrant, Stéphane remarque qu'il est possible de faire une visite des tours et du toit de la cathédrale. Bon oui, on ne fait pas ce genre d'exploration tous les jours, alors j'accepte. Par contre dans mon fort intérieur je me dis : " Euh, ouais... là on oublie les ascenseurs. Ils devaient pas connaître encore à l'époque de la construction."

Comme la visite guidée n'était que 30 à 45 minutes plus tard, on en a profiter pour visiter un peu le Palais du Tau. Lors de notre visite, il y avait une exposition plutôt moderne, sonore et visuelle. Les oeuvres se trouvaient un peu partout au travers du Palais : une membrane avec de l'eau dessus et des haut-parleurs en dessous qui diffusait des sons graves qui faisaient frémir l'eau... plus loin, des tables tournantes avec un disque qui saute en boucle... pas trop mon genre d'art quoi. Retour au premier étage pour découvrir la Salle du Tau. Cette salle accueillait en fait le banquet suivant le couronnement royal. Au bout de cette salle, se trouve une superbe cheminée.

L'heure de notre tour guidé étant venu, nous avons rejoint le point de rendez-vous pour retrouver notre guide et le petit groupe qui ferait l'ascension vers les toitures de la cathédrale. Nous nous sommes attroupé devant une petite porte dans la cathédrale et la guide nous a fait entré et nous dis qu'on se retrouvait en haut. Notre petit groupe, une dizaine de personnes de tous âges, se met donc en action dans cet escalier en colimaçon qui parait sans fin et dont les marches ne sont pas toujours régulières. Vers la mi-chemin, les jambes tremblantes et le coeur assez battant merci, je m'arrête pour me reposer un peu. Certains continuent, mais quelques uns sont comme moi et doivent reprendre des forces. La guide, qui fermait la marche, d'un ton presque impatient, nous dit que la visite prend déjà du retard. Ah ben tiens, elle vient de se faire au moins une ennemie ici. Faut pas me pousser quand je suis à bout. Nous, les retardataires, continuons petit à petit notre montée et aux trois quarts la guide qui la ramène en disant de ne pas s'inquiéter car il y a un défibrillateur en haut des marches. Ah oui, j'ai envie de devoir en avoir besoin moi dis donc! Enfin, on a tous pu se rendre au sommet de la tour, essouflés certes, mais bien en vie. Quoi que le coeur voulait littéralement me sortir de la poitrine! Un garçon d'une dizaine d'années qui accompagnait ses parents avait même compté les marches... 250! Le débat est lancé, selon la guide il y a 249 marches. Si vous y aller un jour, comptez les marches et dites-moi lequel des 2 avait raison SVP hahaha

Pénible de se rendre là, mais voici quelques détails qu'on voit à peine, ou pas du tout, vu du sol :

La charpente a été reconstruite en béton. À l'origine, elle était bien entendu faite de bois.

Autour de cette pointe est représenté les 7 péchés capitaux. Sur la gauche, appuyé sur le toit, voici la paresse.

Sur le toit, complètement derrière la cathédrale, les artisants constructeurs ont joué un petit tour à l'évêque de l'époque, en le représentant ainsi. L'évêque n'en a sans doute jamais entendu parlé et ne l'a aussi sans doute jamais vu.

Ici, on peut voir l'intérieur du clocher gauche de la cathédrale. On peut y voir les abassons qui servaient à retourner le son des cloches vers le sol.

Ensuite, c'était le retour au plancher des vaches. La descente a été nettement plus facile que la montée, il va sans dire. De retour dans la cathédrale, j'ai acheté quelques souvenirs : chapelet et quelques cartes postales (postées quelques jours plus tard). Je peux vous dire que la soif me tenaillait comme rarement auparavant. Stéphane et moi avons donc traversé le parvis jusqu'à la place. Je me suis arrêtée en chemin pour acheter un paquet des réputés biscuits roses de Reims. Ces biscuits, relativement secs et saupoudrés de sucre en poudre, accompagnes traditionnellement le champagne : on les trempe dedans. Honnêtement, pour avoir essayé, c'est bon oui, mais ce n'est pas à se rouler par terre On a ensuite pu boire un peu dans un bistrot près de la boutique.

Comme si on n'avait pas assez marché encore ce jour-là, nous avons fait une petite balade dans la ville avant de prendre le chemin du retour. Ma soif n'étant toujours pas étanchée, on s'est arrêté dans un autre fast food en revenant. Autre indice pour les connaisseurs : on y vent des churros. Alors, vous avez trouvé?

Pour terminer la journée en beauté, on est entré un peu plus dans les vignobles dont voici quelques images :

Une petite pause bien méritée!

 

En souhaitant, que ça vous aura donné le goût d'aller faire un tour dans ce coin de la France